Depuis le temps que je voulais le peindre ce portillon ! Il y avait au moins 4 peintures différentes les unes sur les autres !
Du vert, du gris, du rouge, du blanc ! Rien que ça !
ça c'est le portail avant :
J'ai commencé à le gratter, le poncer pour enlever les 12496 couches de peintures précédentes. Une matinée pour faire seulement un côté (pitié dites-moi que vous voyez le côté qui est fait !!!) !
Après avoir gratté la totalité du portillon, me voilà armée : bleu de travail, gants, bandeau méga-classe pour tenir mon importante chevelure et éviter de ressembler à une mémé colorée après ce travail. Me voilà, mon pot de peinture à la main.
Nous voulions un brun-marron-rouille... vous voyez ce que je veux dire ? Un truc un peu foncé quoi !
Je regarde le couvercle, vous savez, y'a toujours la couleur sur le couvercle, et effectivement c'est marron-rouille. ça sera chouette !
Mais l'intitulé de la peinture m'interpelle : "rouge basque".
Bref, je secoue quand même mon pot dans tous les sens puisqu'il faut mélanger et il a pas pris un petit modèle le patron, ça muscle !
Je me saisis alors de mon tournevis pour ouvrir ledit pot et là , je referme le pot et m'empare de mon téléphone :
"allo Patron ? Oui, c'est moi. Figure-toi que je suis en tenue là (non mon amour, je ne suis pas en nuisette, je suis en BLEU DE TRAVAIL !), et figure-toi que ben comment dire.... c'est rouge ! Si si, ça fait rouge mon amour.... Ben si j'ai bien mélangé ! (Me prend pour une débutante ou quoi ?) Bon ok, on verra bien, je fais quand même....bisous ! Oui moi aussi je t'aime mon amour... mais oui je mettrai ma super nuisette ce soir... bon, chéri je te laisse, j'ai un portail à peindre moi !"
Je raccroche, je réouvre mon pot de peinture, je prends un gros bâton et je mélange ENCORE (ça change rien hein, juste pour lui faire plaisir...), et je peins.
Bon, au final, c'est PAS DU TOUT mais alors PAS DU TOUT, DU TOUT DU TOUT ce qu'on voulait comme couleur. Vous voyez ce que je veux dire ? Mais au final, c'est rouge basque et comme on est pas loin du pays basque, avec les briques toulousaines, ça rend pas mal. Et comme dit le patron : "ça fait pep's !"
AVANT/ APRES :
Il ne me reste plus qu'à faire les joints des briques du muret et ce sera par-fait !